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Lettres à A.
12 août 2008

Mardi 12 août 2008 (matin)

  web compteur

Voilà une nouvelle journée qui s'annonce...

Et depuis hier, je me traine le cafard... Bien entendu, je n'ai pas de nouvelles de ta part, pourquoi en aurais-je...

Es-tu partie avec Laetitia ? Moi je me dis qu'il faudrait que j'en profite pour faire de même, et répondre à l'invitation de mes parents. Je sais c'est bête à mon âge, mais sans cela, je crois que je ne partirais pas... Difficile de se motiver quand on est toujours tout seul. Peut être à notre retour pourrons nous nous revoir ? Qui sait ? Pas moi.

Depuis quelques mois, je demandais à être un de tes amis sur Copainsdavant, et jamais tu m'acceptais. J'ai retenté ma chance, mais cette fois pas en tant qu'ami, mais en tant que connaissance... Puisque c'est sans doute plus la vérité pour toi.

Aujourd'hui je vais partir à la recherche d'un appartement. Je te l'avais dit, d'ailleurs tu m'as demandé dimanche où j'en étais, mais je veux déménager... Le "je veux" est sans doute un peu fort, mais voilà ma maison actuelle ne me convient pas, le loyer est trop cher, trop de problèmes pour la chauffer l'hiver... Je rêve de quelque chose de neuf, un appartement sans doute. Et puis il faut me rapprocher de mon école. Je faisais 1 heures de route pour aller au travail, c'est un peu trop, surtout avec le prix de l'essence qui flambe. Mon frère déménageant, je n'avais plus rien à faire ici... sinon que d'être près de toi quand tu venais dans ta famille, ce qui n'arrivait pas souvent.

C'est vrai, lorsque je suis venu ici, c'était essentielement pour toi. Je me suis fais muter ici, près de la maison de tes parents, loin des miens, pour toi. J'espérais que l'on se verrait plus souvent. Lorsque j'ai fait ce choix, tu étais alors à Paris. Tu hésitais entre Toulouse, Mulhouse et Grenoble. Tu as choisis Toulouse, j'en étais heureux, pour moi, tout s'annonçait bien.

La semaine où je suis venu chercher un logement, tu étais aussi de passage, et j'ai pêté les plombs, car pour moi, tu ne m'accordais pas assez de temps... D'ailleurs tu as attendu 4 longues journées pour m'accorder une petite heure... Et on s'est disputé... Ca commençait mal... Et puis tu es venue à ma pendaison de crémaillère. Tu m'as invité à la tienne, et il y a eu cette autre dispute, parce que j'essayais de me renseigner pour savoir si je pouvais venir sans risquer de te voir dans les bras d'un autre... Finalement tu m'avais dit la veille de ne pas venir...

Ca commençait très mal... Depuis 3 ans que je suis là, je ne t'y ai donc vu que 2 fois: l'été dernier pour le 14 juillet et en août pour un mariage où tu étais invitée. Sans compter les fois où je t'ai aperçue sans pouvoir t'aborder...

Donc mon investissement à été mal payé... Et pourtant j'ai du mal à m'éloigner... Je vais chercher à Villefranche, et essayer de me dire que ce n'est qu'à quelques dizaines de minutes de route de Figeac, et que cela me rapproche de Toulouse d'autant de temps. Mais quelle importance si tu pars travailler ailleurs ? Un moment j'ai espéré que tu trouverais du côté de Figeac ...

J'ai tenté de me rapprocher de ma famille, mais ma mutation n'a pas été prise. Je me consolais en me disant que si je partais vraiment, je pourrais toujours de convier là-bas et te faire découvrir ma région, que ce serait plus logique de t'y inviter pour un week end que de t'inviter à 5 minutes de ta maison familiale. Et puis je me disais aussi: imagine qu'elle parte travailler à Millau. T'auras l'air bien con à 2 heures de là !

Bien je vais me secouer un peu, me préparer et partir à la recherche de cet appartement... La dernière fois, c'était notre nid d'amour que j'espérais trouver. Ce ne fut pas le cas, et je doute que celui que je trouve maintenant le soit également.

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